JOUR 13
MUSICAM SACRAM
En choisissant les pièces qui seront chantées, on accordera le premier rang à celles qui, par nature, ont plus d’importance : tout d’abord les parties qui doivent être chantées par le prêtre célébrant ou par les ministres avec réponses du peuple ; puis les chants qui reviennent au prêtre et au peuple en même temps. (n.7)
La véritable solennité d’une action liturgique dépend moins d’une forme recherchée de chant ou d’un déploiement magnifique de cérémonies que de cette célébration digne et religieuse qui tient compte de l’intégrité de l’action liturgique elle-même. (n.11)
Le chant et la musique remplissent leur fonction de signes d’une manière d’autant plus significative qu’ils sont » en connexion plus étroite avec l’action liturgique » (SC 112), selon trois critères principaux : la beauté expressive de la prière, la participation unanime de l’assemblée aux moments prévus et le caractère solennel de la célébration. (C.E.C n.1157)
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JOUR 14
LA QUÊTE
Les prières adressées à Dieu par le prête qui préside l’assemblée en la personne du Christ sont prononcées au nom de tout le peuple saint et de tous les assistants.[…] Aussi, non seulement lorsqu’on lit » ce qui a été écrit pour notre instruction » (Rom. 15, 4), mais encore lorsque l’Eglise prie, chante ou agit, la foi des participants est nourrie, les âmes sont élevées vers Dieu pour lui rendre un hommage spirituel et recevoir sa grâce avec plus d’abondance. (Sacrosanctum Concilium, n.33)
DANS LA BIBLE
« Que personne, homme ou femme, ne fasse plus rien pour la contribution du sanctuaire » (Exode 36,6).
Le premier jour de la semaine, chacun mettra de côté ce qu’il a réussi à épargner, afin que l’on n’attende pas mon arrivée pour faire la collecte. (1Co 16,2)
DANS L’ENSEIGNEMENT DE L’EGLISE
» Au nom de toute l’Église « , cela ne veut pas dire que les prêtres soient les délégués de la communauté. La prière et l’offrande de l’Église sont inséparables de la prière et de l’offrande du Christ, son Chef. C’est toujours le culte du Christ dans et par son Église. C’est toute l’Église, corps du Christ, qui prie et qui s’offre, » per ipsum et cum ipso et in ipso « , dans l’unité du Saint-Esprit, à Dieu le Père. Tout le corps, » caput et membra « , prie et s’offre, et c’est pourquoi ceux qui, dans le corps, en sont spécialement les ministres, sont appelés ministres non seulement du Christ, mais aussi de l’Église. C’est parce que le sacerdoce ministériel représente le Christ qu’il peut représenter l’Église. (C.E.C, n.1553)
DANS LA PRIÈRE DE L’EGLISE
« Que l’Esprit saint fasse de nous une éternelle offrande à ta gloire ! » (comme le proclame précisément le prêtre célébrant juste après la quête.)