JOUR 15

 LITURGIE ET LANGUE 

Une célébration sacramentelle est tissée de signes et de symboles. Selon la pédagogie divine du salut, leur signification s’enracine dans l’œuvre de la création et dans la culture humaine, se précise dans les événements de l’Ancienne Alliance et se révèle pleinement dans la personne et l’œuvre du Christ. (Catéchisme de l’Eglise Catholique, [CEC], n.1145)

Dans la vie humaine, signes et symboles occupent une place importante. L’homme étant un être à la fois corporel et spirituel, exprime et perçoit les réalités spirituelles à travers des signes et des symboles matériels. Comme être social, l’homme a besoin de signes et de symboles pour communiquer avec autrui, par le langage, par des gestes, par des actions. Il en est de même pour sa relation à Dieu. (CEC, n.1146)

Dieu transcende toute créature. Il faut donc sans cesse purifier notre langage de ce qu’il a de limité, d’imagé, d’imparfait pour ne pas confondre le Dieu  » ineffable, incompréhensible, invisible, insaisissable  » avec nos représentations humaines. Nos paroles humaines restent toujours en deçà du mystère de Dieu. (CEC, n.42)

Dieu, par ton nom sauve-moi, rends-moi justice par ta puissance; Dieu, entends ma prière, écoute les mots que je dis. (Missel Romain, Antienne d’ouverture, Vendredi du 4ème semaine de Carême)