JOURS 7 ET 8

JOUR 7

LES SIGNES SACRAMENTELS

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Un sacrement est une réalité du monde visible qui révèle le mystère de salut parce qu’elle en est la réalisation. Mgr Coffy, 1971

Signes extérieurs de la grâce intérieure, les sacrements correspondent à la nature humaine, à la fois spirituelle et sensible. Des gestes, des paroles, des symboles sont utilisés tout au long de la liturgie sacramentelle car, en tant qu’être humain, nous avons besoin de voir, d’entendre, de toucher et de sentir.

(http://www.liturgiecatholique.fr/Qu-est-ce-qu-un-sacrement,3656.html)

Les sacrements sont des signes efficaces de la grâce, institués par le Christ et confiées à l’Église, par lesquelles la vie divine nous est dispensée. Les rites visibles sous lesquels les sacrements sont célébrés, signifient et réalisent les grâces propres de chaque sacrement. Ils portent fruit en ceux qui les reçoivent avec les dispositions requises.(Catéchisme de l’Eglise Catholique, n.1131)

Les signes visibles employés par la liturgie pour signifier les réalités divines invisibles. Aussi, non seulement lorsqu’on lit » ce qui a été écrit pour notre instruction » (Rom. 15, 4), mais encore lorsque l’Eglise prie, chante ou agit, la foi des participants est nourrie, les âmes sont élevées vers Dieu pour lui rendre un hommage spirituel et recevoir sa grâce avec plus d’abondance. (Sacrosanctum Concilium n.33)

C’est surtout dans la sainte liturgie que se réalise de la façon la plus haute notre union avec l’Église du ciel : là en effet, par les signes sacramentels s’exerce sur nous la vertu de l’Esprit Saint ; là nous proclamons, dans une joie commune, la louange de la divine Majesté; tous, rachetés dans le sang du Christ, de toute tribu, langue, peuple ou nation et rassemblés en l’unique Église, nous glorifions, dans un chant unanime de louange, le Dieu un en trois Personnes. La célébration du sacrifice eucharistique est le moyen suprême de notre union au culte de l’Église du ciel, tandis que, « unis dans une même communion, nous vénérons d’abord la mémoire de la glorieuse Marie toujours vierge, de saint Joseph, des bienheureux Apôtres et martyrs, et de tous les saints». (Lumen Gentium, n.50).

D’où proviennent les signes sacramentels? Certains proviennent de la création (la lumière, l’eau, le feu, le pain, le vin, l’huile); d’autres proviennent de la vie sociale (laver, oindre, rompre le pain); d’autres encore, de l’histoire du salut dans l’Ancienne Alliance (les rites de la Pâque, les sacrifices, l’imposition des mains, les consécrations). De tels signes, dont certains sont prescrits et immuables, assumés par le Christ, sont porteurs de l’action du salut et de la sanctification. (Compendium du Catéchisme de l’Eglise Catholique, CCEC, n.237)

Dans la célébration sacramentelle, gestes et paroles sont étroitement liés. En effet, même si les gestes symboliques sont déjà en eux-mêmes un langage, il est pourtant nécessaire que les paroles rituelles les accompagnent et les vivifient. Inséparables à la fois comme signes et enseignement, les paroles et les gestes liturgiques le sont aussi parce qu’ils réalisent ce qu’ils signifient. (CCEC, n.238)

DANS LA PRIÈRE DE L’EGLISE 

Tu nous as donné, Seigneur, ton sacrement; Qu’il pénètre au profond de nos coeurs et nous communique sa puissance. Par Jésus… (Samedi, deuxième semaine de Carême, Prière après la communion)


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JOUR 8

LE BUT DE LA LITURGIE

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La liturgie est le sommet auquel tend l’action de l’Eglise, et en même temps la source d’où découle toute sa vertu. Car les labeurs apostoliques visent à ceque tous, devenus enfants de Dieu par la foi et le baptême, se rassemblent, louent Dieu au milieu de 1’Église, participent au sacrifice et mangent la Cène du Seigneur. En revanche, la liturgie elle-même pousse les fidèles rassasiés des « mystères de la Pâque » à n’avoir plus « qu’un seul cœur dans la piété » ; elle prie pour « qu’ils gardent dans leur vie ce qu’ils ont saisi par la foi  » ; et le renouvellement dans l’Eucharistie de l’alliance du Seigneur avec les hommes attire et enflamme les fidèles à la charité pressante du Christ. C’est donc de la liturgie, et principalement de l’Eucharistie, comme d’une source, que la grâce découle en nous et qu’on obtient avec le maximum d’efficacité cette sanctification des hommes dans le Christ, et cette glorification de Dieu, que recherchent, comme leur fin toutes les autres œuvres de l’Eglise. (Sacrosanctum Concilium, [S.C], n.10).

C’est pourquoi il faut favoriser dans l’esprit et dans la pratique des fidèles et du clergé, la vie liturgique de la paroisse et son rattachement à l’évêque ; et il faut travailler à ce que le sens de la communauté paroissiale s’épanouisse, surtout dans la célébration communautaire de la Messe dominicale (S.C, n.42)

Les sacrements ont pour fin de sanctifier les hommes, d’édifier le Corps du Christ, enfin de rendre le culte à Dieu ; mais, à titre de signes, ils ont aussi un rôle d’enseignement. Non seulement ils supposent la foi, mais encore, par les paroles et par les choses, ils la nourrissent, ils la fortifient, ils l’expriment ; c’est pourquoi ils sont dits sacrements de la foi. Certes, ils confèrent la grâce, mais, en outre, leur célébration dispose au mieux les fidèles à recevoir fructueusement cette grâce, à rendre à Dieu le culte voulu, et à exercer la charité. (S.C, n.59)

Le devoir de rendre à Dieu un culte authentique concerne l’homme individuellement et socialement. (Catéchisme de l’Eglise Catholique, n.2136)

Dieu a confié à Israël le Sabbat pour qu’il le garde en signe de l’alliance infrangible (cf. Ex 31, 16). Le Sabbat est pour le Seigneur, saintement réservé à la louange de Dieu, de son œuvre de création et de ses actions salvifiques en faveur d’Israël. (CEC, n.2171)